Pair-aidance en santé mentale
Le concept de ‘pair aidant’ est apparu il y a une quarantaine d’années en Amérique du Nord.
Il s’est ensuite répandu dans les autres pays anglophones, puis ailleurs dans le monde.
Cette nouvelle profession est l’incarnation même du modèle du rétablissement qui repose sur l’implication des usagers, la valorisation de leurs savoirs expérientiels et la formalisation de l’entraide.
Depuis 2008, plus de 250 pairs praticiens ont été formés au Québec, en France, en Belgique et en Suisse. Ils sont connus sous le nom de pair-aidants, de médiateurs de santé pairs, d'experts par expérience ou d'experts du vécu.
Un pair-aidant en santé mentale (PASM) est un professionnel de la santé qui a souffert d'un trouble psychique ou d'une addiction. Après avoir progressé sur la voie du rétablissement et pris assez de recul sur son vécu, il accompagne pour soutenir le rétablissement d'autres personnes. Il a ainsi un rôle d'expert par expérience.
Le pair-aidant peut intervenir dans différents domaines tels que :
LES SOINS
Le pair-aidant s’appuie sur son expérience pour
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servir de modèle d’identification et soutenir ceux qui souffrent de difficultés psychiques
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donner de l’espoir à ses pairs et aux professionnels puisqu’il a lui-même affronté et franchi les obstacles liés à la maladie mentale et adopté des stratégies facilitant son rétablissement
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informer les usagers sur leurs troubles et les aider à développer une meilleure connaissance d'eux-mêmes
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encourager les usagers à se réapproprier leur pouvoir d’agir, à sortir de l’auto-stigmatisation et à exercer leur pleine citoyenneté
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apporter son expertise pour orienter les pratiques des soignants vers le rétablissement et s’assurer qu’ils veillent à la pleine participation des usagers dans leurs décisions
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exercer un rôle de facilitateur dans la collaboration entre les usagers, les soignants et les proches tout en promouvant le processus de rétablissement
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amener un autre regard sur la souffrance psychique
LA RECHERCHE
Le pair-aidant peut participer à la recherche et sensibiliser les scientifiques au point de vue des personnes concernées pour
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orienter le choix des questions de recherche sur les préoccupations des usagers
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permettre aux scientifiques d'accéder à une parole et donc à des données plus authentiques
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analyser et interpréter les données à la lumière de l’expérience vécue
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incarner une parole différente dans la communication des résultats (p.ex. dans des congrès), favorisant davantage l’évolution des représentations et des pratiques
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démocratiser la recherche, en faisant office de vecteur qui permet aux usager de se l’approprier
L'ENSEIGNEMENT
Dans le domaine de l’enseignement, le pair-aidant apporte un regard différent dans la formation des professionnels de la santé et du grand public pour
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présenter et représenter l'expérience de la maladie psychique et de la psychiatrie auprès des professionnels de la santé et du social
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mettre son expérience personnelle de la maladie au service des autres
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faire circuler une information de qualité
D’autres possibles champs d’intervention sont :
LA DÉFENSE DES DROITS DES PATIENTS
Favoriser l'insertion citoyenne des usagers, en leur rappelant leurs droits et leur rôle dans la société
LA LUTTE CONTRE LA STIGMATISATION
Intervenir à deux niveaux :
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aider les usagers à surmonter l'auto-stigmatisation
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sensibiliser la société au problème de la stigmatisation de la maladie mentale par une communication pertinente et des événements ouverts à tous les publics.
LA PROMOTION DE LA SANTÉ MENTALE
Sensibiliser le grand public aux questions de santé mentale
Mon grain de sel
Si ce métier est en voie de reconnaissance, il n'est pas moins vrai que le processus de formation, d'insertion et de rétribution de la pair-aidance n'est pour le moment pas en mesure de répondre aux besoins de suisse romande à mes yeux.
Je propose mes services de pair-aidance sous la forme qui me paraît la plus efficace, en proposant un accompagnement en constellations familiales ainsi qu'avec des approches énergétiques car elles ont été les clés de voûte de mon rétablissement. Je procède au cas par cas car sur le terrain toutes les situations sont différentes.
Je suis en chemin pour acquérir d'autres compétences concernant la santé mentale (par exemple aider une personne à établir un plan de crise), et réfléchis à des programmes de promotion de la santé mentale par le biais du communautaire. Je travaillerais volontiers avec toute personnes concerné(e)s par les troubles psys, leurs proches ainsi qu'avec des institutions qui m'en ferait la demande.
Merci de me contacter afin de faire le point sur la situation!
